Rompre avec la gauche gouvernementale libérale !
lettre hebdo de René N° 67
OUI IL Y A BIEN DEUX GAUCHES
IRRECONCILIABLES PUISQU'UNE
EST A DROITE !
La France ressemble aux programmes télé de
de ce mois de Juillet !
Du Mercato aux nombres de Télé achat, le fric,
défendre le fric, encenser le fric ! Alors les 83 %
de citoyennes et de citoyens qui n'ont pas voter
pour les macronistes ont la vérification de ne pas
s'être trompés ! Cerise, les dernières révélations sur
la ministre des stocks-options en récompense de
centaines de licenciements !
A l'Assemblée Nationale, deux groupes se distinguent
par leurs arguments et leurs contre propositions, le
groupe communiste et le groupe de la France Insoumise !
Les autres forces politiques font tous du béni oui oui !
Il parait que Hollande est encore fier de son bilan !
Qu'il prenne rapidement sa retraite politique !
Mais revenons aux débats stratégiques pour l'avenir !
Proud'hon, Lénine, Sartre : quels rapports entre l'individu
et le pouvoir ? Depuis 1848, comment tirer le bilan des
expériences de différentes formules gouvernementales ?
Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, comment
revenir sur les points d'appui du programme de la Résistance
mais qui s'est couplé d'une " bataille de la production " qui a
permis aux capitalistes de reprendre pied ! Comment reprendre
le contrôle de la circulation de l'argent par des mesures radicales
au niveau international ? Vaste programme, mais nous n'avons
pas le choix ! Sauf rester ou revenir sur des conceptions de
gauche gouvernementale libérale qui nous ont conduit à la
situation actuelle depuis les années 80 !
PROUDHON pose la question en son temps :
" La révolution, en 1849, comporte-t-elle les mêmes moyens
d'action qu'en 1793 ?
Pour ma part, je réponds sans hésiter : - Non, elle ne les comporte
pas. Et la raison, c'est que la Révolution de 1793 était surtout
politique, et qu'en 1849, elle est surtout SOCIALE. "
... Pour tout dire par un seul mot, la révolution de 1793 ne
s'adressait quà des prérogatives de caste; en 1849, elle touche
à la prérogative de l'individu même, à ce qui constitue dans
la société moderne l'homme et le citoyen, la propriété.
... il n'y a pas de réforme sociale possible, pas de garantie
du travail, pas d'assistance publique, pas d'instruction gratuite,
de circulation gratuite, d'émancipation du prolétariat, d'extirpation
de la misère, sans une modification incessante, de quelque façon
d'ailleurs que cette modification doive s'opérer, de la propriété. ".
C'est donc bien en terme de RUPTURE que les termes d'une
construction alternative doivent être posés !
Contre la dictature de l'actionnariat, c'est à dire de quelques
milliers de personnes, nous devons opposer la démocratie la
plus large; et si les syndicats ont toute leur place dans cet
optique, l'élargissement à d'autres forces sociales organisées
sur des objectifs maîtrisables ( compteurs Linky, ZAD de
Nantes, luttes écologiques, luttes anti-nucléaires, luttes
paysannes, luttes féministes ... ) n'ont qu'un seul défaut :
leur localisme qui ne permet pas de déboucher sur des
réponses politiques sauf s'en remettre dans des délégations
parlementaires qui buttent sur des politiques gouvernemntales
embrigadées par la chappe de plomb libérale, que cela soit
au niveau européen comme au niveau national !
Nous avons deux dates devant nous, les 12 et 23 Septembre !
Les opposer seraient vraiment revenir sur des erreurs du
passé : l'indépendance de chacune et de chacun , c'est avant
tout permettre l'expression dans les luttes d'une volonté de
mettre tous les potentiels militants en mouvement ! Encore
faut-il un objectif coordinateur que chaque membre reprend
selon sa propre expression : l'interdiction de licenciements
et pour le droit constitutionnel à un travail ou à une forma-
tion qualifiante pourraient être le point commun. Après
différentes formules peuvent être déclinées, aux citoyennes
et aux citoyens de trancher !
René LE BRIS - Canal blog -v 28/07/2017